Aurélie et Christophe
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Accueil > Voyages > Brésil - Avril 2017
15 jours dans le Sud du Brésil



Le début du récit de notre voyage et de la sélection de photos est disponible sur la page précédente.


Vendredi 14 :

Notre avion vers Iguaçu étant à midi, nous nous sommes levés pour préparer nos bagages, ranger l'appartement et faire le checkout vers 9h30. Puis un chauffeur Uber (très répandu à Rio) nous a emmené jusqu'à l'aéroport International. Malgré le WE de Pâques et le vendredi férié, l'avion n'était pas très rempli, et nous sommes arrivés sans encombre jusqu'à Foz de Iguaçu (Thaïs à dormi une bonne partie du vol, et Cléa s'est baladée en essayant toutes les places de l'avion !). Le temps de récupérer notre voiture de location (une petite Ford K remplie à ras bord avec nos 3 gros sacs et la poussette, en plus des 2 gros sièges bébés pour les filles) et grâce à notre application GPS Maps.Me, nous avons facilement trouvé notre bungalow en location chez Graciela qui nous a accueilli plus que chaleureusement. Un spacieux bungalow avec 2 chambres, au fond d'un jardin bien entretenu avec petite piscine et balançoires, isolé dans la campagne reculée de Foz de Iguaçu (une route en pavés défoncés, dans la terre rouge vif, est la seule voie pour y parvenir). Afin de faire le plein de provisions pour nos 3 nuits ici, nous sommes allés dans le centre de Foz de Iguazu, dans un supermarché qui avait aussi l'avantage d'avoir un bureau de change pour retirer des pesos argentins (moyen le plus simple pour payer l'accès aux chutes côté Argentin). Et la nuit tombant (vers 18h30, presqu'1h plus tard qu'à Rio), nous sommes rentrés au bungalow prendre les douches, dîner et nous coucher (et aussi éviter les moustiques qui transportent des maladies pas sympathiques comme la Dengue, le Zyka ou encore le Chikungunya).


Samedi 15 :

Graciela, notre hôte, nous avait préparé un petit-déjeuner très copieux et varié, avec plein de spécialités à découvrir (des fruits inconnus et gigantesques, du jus d'acérola beaucoup plus riche en vitamine C que nos oranges, du dulce de leche qui ressemble un peu à du caramel, ...). Le ventre bien repu, nous sommes partis en voiture vers les chutes d'Iguazu du côté brésilien, à 10 km de là. L'organisation du parc, patrimoine naturel de l'humanité depuis les années 1930, est digne de Disney Land, avec des files d'attente partout et des bus à 2 étages du style anglais pour faire la navette entre chaque point d'intérêt (Cléa était toute contente de monter à l’étage). Nous avons stoppé au 3ème arrêt, celui de l'hôtel des Cataratas, et déjà, la vue panoramique sur un large rideau de chutes nous a procuré une intense émotion : ça y est, nous les voyons en vrai !! Aurélie en avait la larme à l'œil. Nous avons fait là notre première rencontre avec des animaux inconnus pour nous : des coatis, sortes de ratons laveurs à long nez de tapir, plutôt agressifs dès qu'ils sentent de la nourriture dans un sac. Nous avons commencé la balade pour descendre à mi-hauteur, en longeant la falaise, et en admirant à chaque fois la multitude de minces (si on les avait vues plus proches, elles nous auraient certainement parues déjà larges individuellement) cascades d'eau, qui accolées les unes aux autres sur presque 2 kms de large, donnent l'impression d'un rideau de théâtre tout autour de nous. Tout simplement grandiose ! Au bout de 2h de béatitude, nous sommes arrivés au clou du spectacle : la passerelle s'avançant vers la cascade du Diable, où il y a le plus fort débit : malgré la foule stressée et le nuage d'eau produit par la chute d'eau qui trempait tout ce qui s'approchait, nous avons halluciné devant cette vision d'immenses chutes d'eau nous encerclant à 180° ! Grandiose, superbe, impressionnant, ... Les adjectifs manquent pour qualifier une telle force de la nature. Les estomacs des filles commençant à crier famine (les nôtres aussi, il est vrai), nous avons dû nous résoudre à repartir, via le bus anglais, pour pique-niquer sur un banc près de l'entrée.
Après ce repos bien mérité à l'ombre (30°C avec un taux d'humidité proche des 100%, ça fatigue), nous avons commencé la visite du parc des oiseaux, à 300m de là. Cléa, dans sa poussette, et Thaïs en porte-bébé, n'ont même pas songé à dormir tellement le spectacle leur a plu : nous sommes rentrés successivement dans plusieurs cages, pour y voir de bien jolis animaux : des toucans au grand bec jaune (certains se sont même posés juste à côté de Thaïs, sympa !), des perroquets multicolores (jaune, bleu, rouge, vert,...), des papillons et oiseaux mouches,... Ce parc, pour lequel je n'avais pas une grande attente, s'est avéré être une plutôt bonne surprise. Même si les 3h passées dedans nous ont parues un peu longues à la fin. Forcément, à 17h, il était trop tard pour aller au barage itaipu, donc nous sommes retournés à la maison pour profiter des balançoires pour les filles et surtout de la piscine où, surprise, nous y avons trouvé une grosse mygale (comme un œuf de poule, avec ses pattes repliées) qui se débattait dans l'eau ! Passée la stupeur, Graciela la repêchée en nous jurant qu'il y en avait ici de bien plus grosses (argh !) mais qu'elles étaient inoffensives. Bon, la baignade avec Cléa fut finalement quand même bien agréable, avant d'enchaîner avec les douches puis le dîner et le dodo.

Foz de Iguaçu
L'une des nombreuses pistes de terre rouge vif
Brésil - Iguaçu
Première vision de ces magnifiques rideaux d'eau !
Brésil - Iguaçu
La visite se poursuit sur un spectacle de toute beauté
Brésil - Iguaçu
Vue panoramique du début de la visite
Brésil - Iguaçu
Vue panoramique de l'apogée de la visite : la cascade du Diable
Brésil - Iguaçu
Cléa n'est pas très rassurée devant la cascade du Diable
Brésil - Iguaçu
Au sommet des cascades
Brésil - Iguaçu
Le bel Hotel des Cataratas, d'inspiration coloniale
Foz de Iguaçu
De magnifiques toucans au Parc des oiseaux
Foz de Iguaçu
Un bisou de perroquets au Parc des oiseaux
Foz de Iguaçu
Des perroquets de toutes les couleurs !


Dimanche 16 :

Après une nuit agitée par un gros orage qui a sérieusement effrayé Thaïs (nous avons du la coucher dans notre lit entre nous 2 pour qu'elle se calme et redorme), le petit-déjeuner de Graciela fut de nouveau un régal. Nous avons ensuite pris la voiture jusqu'à la frontière Argentine, effectué les formalités douanières, puis roulé jusqu'au parc des chutes d'Iguazu du côté argentin cette fois. Comme son ami brésilien, ce parc a une infrastructure digne de Disney Land, mais avec un aspect beaucoup plus vieillot. Un petit train (pas tout jeune et très lent, mais il a beaucoup plu à Cléa !) relie les 3 stops. Nous sommes descendus au premier (car trop d'attente pour aller au dernier), où nos amis les coatis nous attendaient de nouveau, et avons commencé notre balade par le circuit supérieur, afin d'admirer les premières chutes de leur sommet. Le premier panorama permettant d'apercevoir la succession d'une vingtaine de rideaux d'eau nous a beaucoup plu, plus que d'être au sommet de la chute et de ne pas en voir le fond tellement le nuage d'eau vaporisée est dense. Mais les kilomètres de passerelles métalliques, suspendues au-dessus des eaux tumultueuses, afin de marcher à travers la jungle et traverser le fleuve large de plusieurs kilomètres au niveau de ces chutes, nous ont impressionné : comment peut-on construire cela dans un environnement aussi hostile ? En tout cas, c'était parfait pour Cléa dans sa poussette (Thaïs étant dans le porte-bébé sur le ventre d'Aurélie).
Comme il y avait encore trop d'attente au train, nous avons pique-niqué à une table au début du circuit inférieur, puis avons parcouru rapidement ce dernier. Et nous sommes arrivés au pied de la grande cascade dont nous avions vu le sommet 1h auparavant. Une cascade déjà impressionnante si on la compare à d'autres chutes que nous avons pu voir ailleurs dans le monde, mais c'est fou de se dire qu'ici à Iguazu, il y en a des dizaines comme celle-ci !! Puis nous avons pu reprendre le petit train pour arriver au 2ème et dernier stop, celui des chutes del Diablo ! Là encore, une belle passerelle nous a mené en 20 min de marche jusqu'au point d'intérêt phare de ce parc : être au sommet de la plus grande chute d'Iguazu, carrément impressionnante !! Quel débit d'eau, quelle puissance, quelle largeur ! Le nuage d'eau vaporisée en bas est tellement important qu'il remonte plus haut que la cascade elle-même et nous mouille malgré les capes de plastique translucide. Évidemment, ce spectacle nous a impressionné par sa démesure, mais la première vision, la veille, du large rideau visible du côté brésilien nous a procuré une plus forte émotion. Peut-être était-ce parce que c'était notre premier coup d'œil, mais il nous semble que nous avons préféré le côté brésilien au côté argentin.
Après les cascades del Diablo, nous avons repris le petit train pour sortir du parc, reprendre la voiture en direction de la frontière brésilienne, et rentrer à la maison. J'aurais bien aimé aussi voir la gigantesque centrale hydro-électrique d'Itaipu (l'ancienne plus importante au monde, avant qu'elle soit détrônée par le barrage des 3 Gorges en Chine qui a provoqué un scandale du fait de l'ampleur des travaux et de la dégradation de la flore), mais il était déjà presque 17h30 quand nous avons passé la frontière, et il était trop tard pour y aller.
Dans la maison de Graciela, les filles se sont diverties à la balançoire, puis ont pris un bain en jouant dans une petite baignoire en plastique, avant de dîner puis de se coucher.

Argentine - Iguaçu
Le début de la visite des chutes, du côté argentin
Argentine - Iguaçu
Thaïs adore les coatis !
Argentine - Iguaçu
Vue panoramique des cascades del Diablo, avec un brouillard d'eau vaporisée
Argentine - Iguaçu
Au sommet des cascades del Diablo
Argentine - Iguaçu
Un coati tout mignon ... jusqu'à ce qu'il sente de la nourriture !
Foz de Iguaçu
Un beau terrain au soleil couchant
Foz de Iguaçu
Les filles jouent ensemble à la balançoire


La suite de notre voyage et des photos est disponible sur la page suivante.

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